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Mon séjour dans le préventorium lozérien d'Antrenas en 1960

Les fondateurs du préventorium (année 1934).

Le préventorium est fondé en 1934, innauguré en 1935.Les deux fondateurs sont le docteur Ernest Framond et la Marquise de Chambrun.

Ernest de Framond de La Fromandie.

Ernest de Framond de La Framondie, marquis de Charleval et vicomte de La Framondie, dit marquis de La Framondie, est un médecin et un homme politique français né le 5 juin 1886 à Castillonnès, en Lot-et-Garonne.

Issu d'une ancienne famille de la noblesse du Gévaudan, il porte comme son père le titre de "marquis de La Framondie" au lieu de ceux de "marquis de Charleval" et de "vicomte de La Framondie".

Médecin de profession, il s'engage en 1914 comme aide-major au 9e régiment d'artillerie. Blessé en 1914, gazé en 1916, il s'attache après la Première Guerre mondiale à défendre le statut des anciens combattants et mutilés de guerre, devenant vice-président de la « Fédération départementale des mutilés ». Très religieux, réputé pour sa générosité et sa modestie, Framond est également investi dans de très nombreuses œuvres à caractère social.

Adjoint au maire de Marvejols, il se présente en 1932 aux élections législatives sous les couleurs de la conservatrice Fédération républicaine. Élu dès le premier tour de scrutin, avec un score particulièrement écrasant : près de 75 % des voix, il est réélu en 1936. À la Chambre des députés, il se montre principalement actif sur les questions sociales et de santé publique.

Secrétaire général du comité d'hygiène sociale du département, fondé par la marquise de Chambrun, il organise les dispensaires de Mende, Florac et Marvejols. Il contribue à la fondation du préventorium d'Aubenas en 1934, dont il est resté médecin-directeur.

 Le 10 juillet 1940, il vote en faveur de la remise des pleins pouvoirs au Maréchal Pétain. Pendant l'occupation, Ernest de Framond se voit confier d'importantes fonctions : membre du Conseil national de Vichy, chargé de missions dans le sud-ouest et l'est par le gouvernement, président de la Légion des combattants de la Lozère et responsable pendant deux ans de l'administration de ce département.

Il ne retrouve pas le chemin du Parlement après la Seconde Guerre mondiale. Élu conseiller municipal d'Antrenas lors des élections de 1953, il en deviendra le maire trois ans plus tard et le restera jusqu'en 1972. Il fut également président du Conseil de l'Ordre des médecins de la Lozère. Framond poursuivit tout au long de sa vie son action médicale en participant à la fondation de nombreux établissements et associations.

Ernest de Framond de La Framondie meurt le 24 novembre 1974 à Antrenas, où il est inhumé dans le caveau familial.

La Marquise de Chambrun.

Native de Cincinnati (EtatsUnis), la Marquise de Chambrun est l'épouse du marquis Pierre de Chambrun.

De son nom de jeune fille, Margaret Rives Nichols, était venue s’installer à Marvejols, en 1897, après son mariage avec le marquis Pierre de Chambrun. Elle y acquit une réputation de générosité qui servit bien la carrière politique de son mari, député, puis sénateur de la Lozère.

Pierre de Chambrun est originaire de la Lozère. Il descend du général de La Fayette, et son grand-oncle, Joseph, Dominique, Aldebert de Chambrun, fut lui aussi député, puis sénateur du département de la Lozère.

Fils de Charles-Adolphe Pineton de Chambrun, marquis de Chambrun, conseiller juridique en poste à l’ambassade de France aux États-Unis, et de Marie Henriette Hélène Marthe Tircuy de Corcelle, arrière-petite-fille du marquis de La Fayette, il est le deuxième d'une fratrie de quatre. 

En 1892, Pierre de Chambrun succède à son père comme avocat conseil de l'ambassade de France aux États-Unis et occupe cette fonction pendant cinq ans. Il épouse à Cincinnati le 12 décembre 1895 Margaret Rives Nichols (18 août 1872 à Cincinnati — 31 juillet 1949 (à 76 ans) à Marvejols), fille de George Ward Nichols (en) et de Maria Longworth (en). Infirmière major de l'hôpital auxiliaire de Marvejols en 1917, elle fut faite chevalier de la Légion d'honneur1

Le 9 juillet 1940, Pierre de Chambrun vote contre le principe d'une révision constitutionnelle. Il est le seul sénateur à le faire. Le lendemain il est l'un des quatre-vingts parlementaires qui votent contre les pleins pouvoirs à Philippe Pétain. Il explique ainsi son vote : « Pourquoi jeter encore des armes aux pieds de l'Allemagne ? Pourquoi jeter les armes de la Liberté ? »

 

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